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À propos de Salomé Haller

Alors qu’elle poursuit ses études successivement avec Rachel Yakar, Peggy Bouveret et Margreet Honig, Salomé Haller se fait une place reconnue sur la scène baroque, invitée par de nombreux ensembles comme le Parlement de Musique, Concerto Köln, les Talens Lyriques, Le Concert Spirituel, I Barocchisti ou Akademie für Alte Musik Berlin, ce qui l’amène à participer dès 1995 à de nombreux enregistrements et concerts aussi bien en France qu’à l’étranger.


C’est René Jacobs qui lui ouvre les portes du Staatsoper de Berlin où elle chante dans Solimano de Hasse en 1999, Griselda de Scarlatti et Crœsus de Keiser en 2000. Jean- Claude Malgoire lui confie les rôles de Donna Elvira en 2001 et de Mistress Ford (Falstaff de Salieri) en 2002, avec l’Atelier Lyrique de Tourcoing. Dans les années suivantes, elle se produit à l’Opéra de Nice, de Lausanne, de Rennes, de Rouen, au Châtelet ainsi qu’au Théâtre des Champs-Élysées. En 2005, elle fait ses débuts à la Monnaie comme Erste Dame (La Flûte Enchantée). Puis viennent les débuts à l’Opéra de Paris en 2006 dans le rôle de Diane (Iphigénie en Tauride) avec Marc Minkowski. Elle incarne ensuite Médée (Thésée de Lully) sous la direction d’Emmanuelle Haïm à Lille et aborde Wagner (Les Fées) au Châtelet, puis interprète Annio (La Clémence de Titus) à Tours, La Folie (Platée) à l’Opéra du Rhin, Dorothée (Cendrillon) à l’Opéra-Comique, Bellangère (Ariane et Barbe Bleue) au Liceu, Diane (Iphigénie en Tauride/Aulide) à l’Opéra d’Amsterdam. En 2012 elle est Oenone (Hippolyte et Aricie) à l’Opéra de Paris, puis Flora (Traviata) à la Monnaie ; en 2013 elle chante La Voix de la Mère (Les Contes d’Hoffmann) au Liceu puis La Femme du Garde-Chasse (La Petite Renarde Rusée) à l’Opéra de Lille. En tournée avec la Coopérative, elle est d’abord Marcellina en 2016 (Les Noces de Figaro) puis en 2017 Zita (Gianni Schicchi). Au printemps 2018, elle retrouve Jean-Claude Malgoire pour interpréter Geneviève (Pelléas et Mélisande). Elle chante ensuite la Zweite Magd et la Schleppträgerin (Elektra) au Grand Théâtre de Bordeaux.

Toujours curieuse de rencontres et de répertoire, Salomé Haller se produit beaucoup en concert. Elle a ainsi collaboré avec John Nelson, Peter Oetvös, Armin Jordan, Christoph Eschenbach, Bruno Mantovani, Matthias Pintscher, Pierre Boulez ou Daniel Kawka, dans des œuvres aussi variées que l’Isola Disabitata de Haydn, les Poèmes pour Mi de Messiaen, les Nuits d’Été de Berlioz, le Pierrot Lunaire de Schoenberg ou le Marteau sans Maître de Boulez ; elle pratique également la musique de chambre avec les Quatuors Ysaÿe, Diotima et Manfred. Elle retrouve régulièrement ses premières amours baroques au sein de la Chapelle Rhénane. Son partenaire privilégié au récital est cependant Nicolas Krüger, avec qui elle a enregistré un disque de Lieder, « Das irdische Leben », récompensé d’un diapason découverte.


Tout récemment, elle a incarné Marcellina (Les Noces de Figaro) sous la direction de René Jacobs à la tête du Freiburger Barock Orchester, ainsi qu’Ismene dans l’Orpheus de Telemann, toujours avec le chef flamand, en tournée dans les plus belles salles européennes (De Singel, Concertgebouw, Kölner Philharmonie, Liceo de Barcelone).

After studying with Rachel Yakar, Peggy Bouveret and Margreet Honig, Salomé Haller rapidly distinguished herself on the baroque stage. Since 1995, she has been recording and giving concerts in France and abroad with ensembles such as Le Parlement de Musique, Concerto Köln, Les Talens Lyriques, Le Concert Sprirituel, I Barocchisti and Akademie für Alte Musik Berlin.


In 1999, she makes her Berlin Staatsoper debut singing Hasse’s Solimano under the baton of René Jacobs. The following season, she returned to sing Scarlatti’s Griselda and Keiser’s Croesus. With Maestro Jean-Claude Malgoire, she sang Donna Elvira in 2001, and Mistress Ford (Salieri’s Falstaff) in 2002 with the Atelier Lyrique de Tourcoing.

Following seasons, she sang at the Opéra de Nice (Vivaldi’s Rosmira Fedele), Lausanne (Lully’s Roland), Rennes (Agrippina), Rouen (Véronique), Théâtre du Châtelet (Dazzi’s Luthier de Venise) and at the Théâtre des Champs-Élysées. She made her debut in Brussels at the Monnaie with the First Lady (Zauberflöte) also touring in New York with that production. She worked with other reputed conductors such as Marc Minkowski at the Opéra de Paris in 2006 singing Diane( Iphigénie en Tauride) and with Emmanuelle Haïm in the Opéra de Lille singing Médée (Lully’s Thésée). She experimented Wagner at the Châtelet with Die Feen, and then appeared as Annio (La Clemenza di Tito) at the Grand Théâtre in Tours, La Folie (Platée) in Opéra du Rhin, Dorothée (Massenet’s Cendrillon) at Comique-Opéra and in Vienna, Bellangère (Ariane et Barbe-Bleue) at the Barcelona Liceu and Diane (Iphigénie en Tauride / Aulide) in Amsterdam Opera. Later, she performed Oenone (Hippolyte et Aricie) in Opéra de Paris, Flora (La Traviata) in Brussels Monnaie, the Mother’s voice (Les Contes d’Hoffmann) at the Liceo, the Forester’s Wife (The Cunning little Vixen) in Lille. Later, she sang the roles of Marcellina (Nozze di Figaro) and Zita (Gianni Schicchi) on tour, Geneviève (Pelléas et Mélisande) with Malgoire, Zweite Magd and Schleppträgerin (Elektra) at the Grand Théâtre de Bordeaux.


Always eager to learn and discover, she sang in concerts with John Nelson, Peter Oetvös, Armin Jordan, Christoph Eschenbach, Daniel Kawka, Pierre Boulez and l’Ensemble Inter-Contemporain in works such as Haydn’s Isola Disabitata, Messiaen’s Poèmes pour Mi, Berlioz’s Nuits d’été, Schoenberg’s Pierrot Lunaire. She often goes back to her first crush on ancient music, performing with the ensemble La Chapelle Rhénane. In addition to have sung with the Quatuor Ysaÿe and the Quatuor Manfred, Salomé Haller recorded «Das irdische Leben» with her collaborative pianist Nicolas Krüger, winning them both a «diapason découverte».


Recently, she performed Marcellina (Le Nozze di Figaro) with the Freiburger Barockorchester, and Ismene (Telemann’s Orpheus) with B’rock Orchestra, both projects under René Jacobs’s baton. 

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